Neuf civils, dont des femmes et des enfants, ont été tués dans une attaque à la voiture piégée survenue la semaine dernière dans la région de Ségou, au Mali.
Un groupe rebelle et une organisation de la société civile ont accusé l’armée malienne, soutenue par des combattants russes du groupe Wagner, d’être responsables de cette attaque.
Le véhicule, qui transportait des civils de Niono à un camp de réfugiés en Mauritanie, a été ciblé par des tirs jeudi dernier, selon Mohamed Elmaouloud Ramadane, porte-parole de la coalition touareg.
Les accusations ont été relayées par l’association Kal Akal, qui a demandé une enquête sur les circonstances de cette attaque. Bien que l’armée malienne n’ait pas encore réagi, Human Rights Watch avait déjà alerté en décembre sur des exactions commises par les forces maliennes et les combattants de Wagner contre les civils.
Ces événements ont lieu dans un contexte tendu, où les milices et les forces maliennes, soutenues par la Russie, sont régulièrement accusées de violations des droits de l’homme dans les zones de conflit du pays.

