Washington pousse pour un accord de paix rapide entre le Rwanda et la République démocratique du Congo. Selon Troy Fitrell, envoyé spécial américain pour les Grands Lacs, un accord pourrait être signé dès juin ou juillet.
Des équipes techniques sont actuellement mobilisées pour faire avancer les discussions, malgré l’annulation d’une réunion prévue en mai entre les ministres des Affaires étrangères des deux pays. Cette absence de dialogue direct montre à quel point les tensions restent vives.
En parallèle, le Qatar poursuit sa propre médiation à Doha entre Kinshasa et les rebelles du M23. Ce processus vise à désamorcer le conflit dans l’est du Congo, où les rebelles ont gagné du terrain. Mais la méfiance entre Kigali et Kinshasa reste profonde : la RDC accuse toujours le Rwanda de soutenir le M23, ce que Kigali nie.
Si les États-Unis veulent jouer un rôle moteur, les diplomates estiment qu’un accord durable ne pourra être obtenu sans un engagement politique réel des deux camps.