Des combattants islamistes présumés ont mené une attaque coordonnée contre une base et un avant-poste militaires dans l’État de Borno, au nord-est du Nigéria, causant la mort d’au moins 16 personnes, selon des sources sécuritaires citées par Reuters.
Boko Haram et l’État islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP), actifs dans la région, ont intensifié leurs attaques contre les forces de sécurité et les civils. L’assaut principal a eu lieu lundi soir à Wajiroko, où plusieurs soldats, dont le commandant de la brigade, ont été tués ou blessés. Un autre avant-poste à Wulgo a également été pris d’assaut, causant la mort de 12 soldats supplémentaires et la blessure d’une douzaine d’autres, selon les autorités camerounaises.
Les insurgés auraient utilisé des drones avant de mener une offensive terrestre, pillant un important stock d’armes. Des vidéos montrant des véhicules militaires incendiés et des corps jonchant le sol circulent sur les réseaux sociaux, bien que leur authenticité n’ait pas été vérifiée de manière indépendante.
L’armée nigériane n’a pas encore réagi officiellement à ces attaques, tandis que l’armée de l’air aurait lancé des frappes en représailles, éliminant plusieurs combattants de l’ISWAP. Malgré des revers militaires, les groupes terroristes continuent de semer la terreur dans la région, exacerbant une insécurité chronique qui dure depuis plus d’une décennie.

