Au Nigeria, les douaniers ont intercepté plus de 1 600 oiseaux vivants, principalement des perruches à collier et des canaris à front jaune, à l’aéroport international de Lagos le 31 juillet dernier. Cette cargaison à destination du Koweït était transportée sans permis CITES ni aucun des documents requis pour prouver leur obtention légale. Il s’agit de l’une des plus importantes saisies d’animaux exotiques effectuées ces dernières années dans le pays.
Le Nigeria, devenu une plaque tournante du trafic d’espèces sauvages en Afrique de l’Ouest, est pourtant signataire de la Convention sur le commerce international des espèces menacées (CITES). Selon le rapport mondial sur la vie sauvage 2024 de l’ONU, les perroquets et oiseaux chanteurs figurent parmi les principales cibles de ce trafic en pleine expansion.
Les oiseaux saisis seraient destinés à des collections privées ou à la revente illégale.
Le contrôleur des douanes de Lagos, Michael Awe, a affirmé que ses équipes restent vigilantes face à ce phénomène : « Aucune cargaison illégale ne passera entre les mailles du filet sous ma surveillance. » Une enquête a été ouverte pour identifier les responsables de l’expédition. Les oiseaux, quant à eux, seront remis au Service des parcs nationaux pour y être protégés.